L’origine de mon nom de famille
"Cest une famille qui vient de Saint-Sulpice, en banlieue de Montréal, mais je ne peux pas vous en dire plus, je ne le sais pas. Cest le nom de ma mère. Mon père sappelait Leprohon, cest dorigine normande.
L’histoire de mon prénom
Elle est simple : mes parents se sont mariés durant la guerre, mon père est venu se marier et il est reparti outremer .Ma mère sest retrouvée enceinte à son départ. Ils ont communiqué par écrit et ma mère pensait quelle aurait un garçon parce que chez mon père il y avait juste des garçons. Alors, ils avaient choisi de lappeler André mais une petite fille est née. Ils ont décidé de lappeler Andrée pareil.
Mes parents
Mon père, en revenant de la guerre, a commencé à faire de limportation. La religion était quand même assez forte à ce moment là, en 1946-1947, alors mon père importait des tissus de France quil vendait ici à des communautés religieuses pour faire les robes de religieuses et des affaires de cérémonie. Quelques années plus tard, cétait plus du tout en demande, alors il a été importateur dautres choses et puis après représentant. Il était beaucoup sur la route et ma mère, comme traditionnellement au Québec, elle restait à la maison.
Ma famille
On demeurait à Ahuntsic tous les deux, cest mon quartier dorigine Ahuntsic. On était étudiant au cours classique parce que dans le temps si tu voulais aller à luniversité il fallait que tu passes par le classique : le collège privé. Je suis allée à Régina-Assumpta puis au collège Marianne qui était tous les deux des collèges de filles dans le nord de la ville. On sest marié à 22 ans et on sest établi les deux premières années dans Montréal Nord, après ça dans Saint-Léonard parce que jenseignais là. Quand je me suis séparée, je me suis installée dans Rosemont en 1973 parce que je commençais à travailler pour Bell Canada dans les bureaux sur Bélanger coin Saint-Michel, qui...
Continuar leitura
L’origine de mon nom de famille
"Cest une famille qui vient de Saint-Sulpice, en banlieue de Montréal, mais je ne peux pas vous en dire plus, je ne le sais pas. Cest le nom de ma mère. Mon père sappelait Leprohon, cest dorigine normande.
L’histoire de mon prénom
Elle est simple : mes parents se sont mariés durant la guerre, mon père est venu se marier et il est reparti outremer .Ma mère sest retrouvée enceinte à son départ. Ils ont communiqué par écrit et ma mère pensait quelle aurait un garçon parce que chez mon père il y avait juste des garçons. Alors, ils avaient choisi de lappeler André mais une petite fille est née. Ils ont décidé de lappeler Andrée pareil.
Mes parents
Mon père, en revenant de la guerre, a commencé à faire de limportation. La religion était quand même assez forte à ce moment là, en 1946-1947, alors mon père importait des tissus de France quil vendait ici à des communautés religieuses pour faire les robes de religieuses et des affaires de cérémonie. Quelques années plus tard, cétait plus du tout en demande, alors il a été importateur dautres choses et puis après représentant. Il était beaucoup sur la route et ma mère, comme traditionnellement au Québec, elle restait à la maison.
Ma famille
On demeurait à Ahuntsic tous les deux, cest mon quartier dorigine Ahuntsic. On était étudiant au cours classique parce que dans le temps si tu voulais aller à luniversité il fallait que tu passes par le classique : le collège privé. Je suis allée à Régina-Assumpta puis au collège Marianne qui était tous les deux des collèges de filles dans le nord de la ville. On sest marié à 22 ans et on sest établi les deux premières années dans Montréal Nord, après ça dans Saint-Léonard parce que jenseignais là. Quand je me suis séparée, je me suis installée dans Rosemont en 1973 parce que je commençais à travailler pour Bell Canada dans les bureaux sur Bélanger coin Saint-Michel, qui n’existe plus. Cest ça qui ma amené dans Rosemont et je ne suis jamais partie après. Jai déménagé plusieurs fois toujours vers lest.
Jen ai eu une fille, elle a 33 ans, elle travaille pour un organisme communautaire de Rosemont qui s’appelle Bouffe-Action. Elle a deux enfants.
Le travail
Jai été professeur jusquà 1970, jai arrêté quand jai eu ma fille et jai recommencé à travailler en 1973 à Bell Canada que jai quitté en 1974 pour entrer au Gouvernement fédéral. Le ministère qui sappelait dans ce temps-là Main-d’œuvre et qui est devenu après Emploi Immigration puis maintenant il s’appelle Développement des Ressources Humaines. J’ai pris ma pension en 1996.
Mon arrivée dans Rosemont
En 1977 j’ai déménagée plus à lest sur la 41ème dans le haut dun duplex, un 5 1/2. En 1983, avec mon conjoint de l’époque, on a acheté une maison sur Châtelain près de lhôpital Maisonneuve. Maintenant je demeure sur la rue de Repentigny qui est toujours dans Rosemont mais ils appellent ça le Nouveau Rosemont. Toujours un mouvement vers lest mais toujours dans Rosemont.
Cest le travail qui ma amené ici. Après je trouvais que cétait facile de rester ici grâce au métro même si je travaillais au centre-ville, c’était accommodant.
Les commerces dans Rosemont
Il y avait beaucoup de commerces sur Beaubien. Il y avait un paquet de choses que je trouvais. Il y avait aussi la 25ème avenue entre Beaubien et Bellechasse. Il y avait, on appelle ça, un lavoir, un endroit où on allait faire son lavage. Je n’avais jamais vu ça quand je demeurais à Ahuntsic. Mon premier logement dans Rosemont, il y avait juste une laveuse au sous-sol et on était six logements. Ça n’adonnait jamais... Je partais le samedi matin avec mes sacs puis jallais laver là. Cétait une aventure
La quincaillerie Bélanger. Je connaissais monsieur Bélanger parce que je travaillais au Centre demploi. Pendant plusieurs années, jétais sur la route et je faisais beaucoup dentreprises dans Rosemont. Je me souviens dune petite imprimerie sur Bellechasse au coin de la 24ème ou la 25ème avenue. Puis bien dautres commerces : La pâtisserie Bel-Air sur Bélanger. Cest un des commerces que je fréquente depuis que je suis dans Rosemont.
Événement(s) marquant(s) dans Rosemont
Moi je dirais que cest quand jai commencé à faire du bénévolat dans Rosemont où jai découvert beaucoup dorganismes communautaires, des regroupements pour beaucoup de segments de la population. Je ne pensais pas quil y avait tant de choses qui existaient et à quel point certains bénévoles sont impliqués. Il y a des gens qui travaillent fort pour garder Rosemont en santé. Cela ma beaucoup frappée
Activité(s) dans Rosemont
Je pense que je me rendais avec ma fille au parc de la 41ème Avenue. Puis jai demeuré ensuite sur la 41ème Avenue alors on a beaucoup fréquenté ce parc-là. Lhiver y avait des glissades.
Il y a les fêtes populaires au parc Molson Le parc Molson on la fréquenté pour prendre des marches, des activités pour les enfants. Des fois on allait à la patinoire du Parc olympique.
L’organisation sociale dans Rosemont
Je peux parler de léglise Saint-François Solano puis de léglise Notre Dame du Foyer. Léglise Notre Dame du Foyer cétait léglise de la paroisse où je demeurais. Ma fille est allée à lécole en face à lécole Notre Dame du Foyer. À Saint François Solano, elle a suivi des activités de Jeannettes. Jallais la conduire là. Il y a le parc de la 41ème Avenue quon a aussi beaucoup fréquenté. Puis à ladolescence, ma fille allait là aussi. Ç’a été notre noyau.
Individu(s) marquant(s) dans Rosemont
Il faut que je nomme Cécile St Jean qui était dans le groupe qui a fondé lAQDR de Rosemont. Je ne pourrais pas tout nommer mais elle a été des premières batailles ici, elle a été sur le comité qui a fondé les Habitations Nouvelles Avenues, elle fait de lintergénération avec nous, elle est sur le C.A. pour les handicapés, et elle est native de Rosemont. Elle a quitté le quartier quand elle sest mariée mais elle est revenue au décès de son mari puis elle a travaillé fort pour les gens de Rosemont.
Qu’est-ce qui distingue Rosemont ?
Les gens sont restés simples. Cest sûr il y en a qui ont des revenus supérieurs. Ce n’est pas une banlieue de parvenus ou de nouveaux riches On dirait que les gens sintègrent et même avec les nouvelles habitations. Tu ne sens pas que cest un développement sauvage."
- Andrée Forest
Recolher